Partir à l'aventure avec toi, je souris car tu fredonnes et tes yeux scintillent de mille feux.
Bien oui, je possède encore un petit Westfalia, que j'ai acheté neuf en 1986, il a donc maintenant 39 ans !!! Que le temps passe vite... Les petits et longs voyages d'exploration avec ce mythique petit véhicule se révèlent habituellement de bien belles expériences, remplies de belles rencontres, d'aventures inattendues et de découvertes parfois surprenantes.
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Comme un enfant heureux qui s'émerveille de tout...
Partir à l'aventure avec toi, se lancer dans une histoire folle et invraisemblable, vivre des moments inoubliables, et ce malgré tous les risques de naufrage que cela comporte...
Découvrir de nouveaux lieux au travers tes yeux et tes passions.
Je suis un homme heureux, exceptionnellement heureux, souriant et toujours de bonne humeur, qui trouve facilement son bonheur dans la simplicité... Je suis extraverti, passionné, imaginatif, rêveur. Je me permets de vivre dans un monde que j'imagine et que je façonne aux limites de mes aspirations...Je suis aussi très privilégié, en ce sens que je n'ai pas beaucoup de contraintes de quelque ordre que ce soit, si ce n'est celles que je choisis...C'est mon choix de regarder la vie avec un regard d'enfant heureux qui s'émerveille de tout ce qu'il voit...
Gérard
Finalement pour terminer j'aimerais te proposer la lecture d'un joli texte de Saint Exupéry., texte que j'avais lu lors de la cérémonie religieuse de mon mariage et qui cadre bien avec la personne que je suis. Bonne lecture...
« Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : s'il te plaît...apprivoise-moi, dit-il ! »
Mais il arriva que le petit prince, ayant longtemps marché à travers les sables, les rocs et les neiges,découvrit enfin une route. Et les routes vont toutes chez les hommes.
__Bonjour, dit-il.
C'était un jardin fleuri de roses.
__Bonjour, dirent les roses.
Le petit prince les regarda. Elles ressemblaient toutes à sa fleur.
__Qui êtes-vous ? leur demanda-t-il, stupéfait.
__Nous sommes des roses, dirent les fleurs.
__Ah ! fit le petit prince...
Et il se sentit très malheureux. Sa fleur lui avait raconté qu'elle était seule de son espèce dans l'univers. Et voici qu'il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça...Elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m'humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir...
Puis il se dit encore : Je me croyais riche d'une fleur unique, et je ne possède qu'une rose ordinaire. Ça et mes trois volcans qui m'arrivent au genou, et dont l'un est éteint pour toujours, ça ne fait pas de moi un bien grand prince...Et couché dans l'herbe, il pleura...
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C'est alors qu'apparut le renard :
__Bonjour, dit le renard.
__Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
__Je suis là, dit la voix, sous le pommier...
__Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli...
__Je suis un renard, dit le renard.
__Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
__Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
__Ah pardon, dit le petit prince.
Mais après réflexion, il ajouta :
__Qu’est-ce que signifie «apprivoiser»?
__C’ est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie «créer des liens…
__Créer des liens ?
__Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
__Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur...Je crois qu'elle m'a apprivoisé...
__C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...
_Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut bien intrigué :
__Sur une autre planète ?
__Oui.
__Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
__Non. Ça c'est intéressant ! Et des poules ?
__Non. Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
__Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font entrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde !Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé est pour moi inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
__S'il te plaît...apprivoise-moi, dit-il !
__Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
__On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
__Que faut-il faire ? dit le petit prince.
__Il faut être patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe.Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais à chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
__Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à
quelle heure m'habiller le cœur...Il faut des rites.
__Qu'est-ce qu'un rite ? dit le petit prince.
__C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe
quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurai point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:
__Ah ! dit le renard...Je pleurerai.
__C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
__Bien sûr, dit le renard.
__Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
__Alors tu n'y gagnes rien !
__J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta :
__Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses :
__Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez pas apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
__Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule, elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
Et il revint vers le renard :
__Adieu, dit-il...
__Adieu dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
__L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
__C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
__C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose...dit le petit prince, afin de se souvenir.
__Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
__Je suis responsable de ma rose...répéta le petit prince, afin de s'en souvenir.
Mon profil sportif et aventurier...
Entre 1 et 3 fois/sem.
En plein air
Pour la participation et le plaisir
Vieillir sans vieillir vraiment...La tête encore pleine de rêves inassouvis, est-ce que ça peut compter comme un défi accompli ?? Les défis accomplis sur le plan de la performance sportive, je les laisse volontiers aux autres...
Pas de grandes prouesses sportive, simplement commencer par s'apprivoiser avant de faire de petits et grands projets ensemble...
Le Québec, et même éventuellement le Canada tout entier, de l'Atlantique au Pacique !!!
Au travers de petites et longues expéditions en Westfalia ou autrement...
En rafale, je réponds...
Je me tape parfois des séries en rafaleJe suis écoloJ'aime mon char